Objectif:
Le but de ces essais était dans un premier temps d’évaluer les performances (croissance, IC, survie) des différents aliments testés sur le picot rayé et ensuite d’élaborer une formulation d’aliment adapté à cette espèce, présentant de bonnes performances de croissance, indice de conversiont et survie.
Contexte:
Depuis 2018 le CCDTAM produit des alevins de picots rayé, suivi d’élevages en cages en mer de 100 m3. Cette espèce présente un bon potentiel commercial de part son implantation déjà bien présente sur le marché local. Afin de protéger l’espèce, sa pêche est interdite du premier septembre au 31 janvier, il n’est donc pas disponible sur les étals pendant 5 mois de l’année, ce qui en fait un bon candidat à l’élevage. A ce jour, il n’existe pas encore de filière piscicole, cependant plusieurs porteurs de projet s’intéressent au potentiel de cette espèce.
Les deux provendiers Calédoniens proposent actuellement une gamme d’aliment « picots » chacune, cependant, les élevages en cage en mer sont nourris avec de l’aliment importé. Pour promouvoir le développement d’une filière locale, il essentiel de fournir aux élevages un aliment adapté, performant et produit localement. Afin d’assurer la durabilité des élevages, il est également primordial de passer d’un aliment contenant peu, voire pas du tout, de farines de poissons, généralement issue de la pêche minotière, et d’opter pour une alternative plus végétale, utilisant des matières premières disponibles localement.
Méthodologie: (2 essais)
1) Challenger l’aliment local et un aliment produit de façon artisanale avec l’aliment import.
2) Améliorer la formulation des aliments produits localement tout en baissant le taux de farines animales.
Résultats et conclusion:
Les deux aliments commerciaux locaux ont présenté des performances d’élevage comparable à l’aliment témoin import. L’aliment artisanal avec un taux plus faible de protéine a montré des performances inférieures aux trois autres aliments. Le deuxième essai avec des formulations commerciale plus faible en lipides et en farines animales ont également montré des performances équivalentes à l’aliment import.