Rapport d’activité 2020 de l'Observatoire des pêches côtières de Nouvelle-Calédonie

En février 2020, l’Observatoire des Pêches Côtières de Nouvelle-Calédonie était créé. Fruit d’une volonté partagée des collectivités, de plusieurs années de réflexion et d’études préalables, il a pu voir le jour au sein de l’ADECAL Technopole, et dans le cadre du projet PROTEGE (projet financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la Communauté du Pacifique). Après un an existence, l’OPC se dévoile et présente ses ambitions et les premiers résultats de ses travaux, au travers de son 1er rapport d’activité.

Les 1ers résultats de l’Observatoire des pêches côtières

• Un premier portrait détaillé de la pêche côtière professionnelle en 2019, réalisé en collectant les données existantes auprès des trois provinces. Ce bilan statistique propose 8 indicateurs pour suivre l’évolution de l’activité de pêche professionnelle
• Des échantillonnages au débarquement pour évaluer l’état de la ressource : un suivi de routine a été mis en place au marché de Port Moselle à Nouméa, pour collecter des données biologiques sur les espèces d’intérêt commercial et développer des indicateurs de l’état de la ressource. + de 3000 poissons et crustacés ont déjà été pesés et mesurés.
• Une étude d’envergure pour améliorer la connaissance des stocks d’holothuries en Nouvelle-Calédonie a été lancée, en tant que préalable à l’amélioration de la gestion de ces ressources, qui représentent près de 280t pêchées en 2019, pour une valeur de 80 MF. 1400km² de lagon et récifs ont été évalués. Les résultats de cette étude serviront notamment à la détermination des quotas de pêche des 2 espèces « Tété » noire et « Tété » blanche, récemment inscrites à la CITES.
• Une étude inédite pour caractériser la pêche non-professionnelle rurale ; car bien qu’extrêmement développée, cette pêche est très peu documentée. 3 sites pilotes sont concernés : Thio, Touho et Lifou. Une méthode reproductible sera développée pour permettre des extrapolations à plus grande échelle.
• L’information et l’animation du réseau d’acteurs pour valoriser la filière et mieux gérer la ressource. 1 identité visuelle, des 1ères publications et des rencontres avec les acteurs visent à faire connaitre et reconnaitre l’Observatoire et son rôle dans la gestion durable des ressources marines.